Quels pièges faut-il éviter pour une alimentation saine du sportif ?

Manger sainement est indispensable pour être en bonne santé. Mais pas que ! C’est également un moyen de veiller à ce que le sportif soit dans les meilleures conditions possible pour effectuer ses exercices. Bien sûr, les consignes ne sont pas les mêmes que pour une personne qui ne pratique le sport qu’occasionnellement.
Quels sont les pièges à éviter pour une alimentation saine du sportif ? Découvrez ces mauvaises habitudes que nous avons tendance à garder et qui pourtant, pourrait dégrader les performances lors des exercices physiques.

Le manque d’hydratation
Même à un état stationnaire, le corps perd de l’eau. Cela se traduit par une grande transpiration ou par les passages aux toilettes par exemple. Certains sportifs réduisent leur consommation d’eau durant les exercices afin d’éviter les points de côtés ainsi que les passages fréquents aux toilettes. Si cela permet d’être plus léger, il ne faut pas oublier que la déshydratation est dangereuse pour la santé. Cela peut notamment causer une hyperthermie du corps et limiter l’évacuation des toxines via les transpirations. Ainsi, il est recommandé aux sportif de boire entre 1 et 1,5l d’eau dont la température varie de 10 à 15°.
Pour plus de bienfaits, il est préférable d’opter pour un liquide isotonique avec un apport conséquent en glucide plutôt qu’en calorie.
Quel apport faut-il augmenter ou réduire ?
Pour être efficace, le sportif a besoin d’un apport important en nutriment. Toutefois comme le corps est plus sollicité, les besoins du sportif diffèrent de celui d’une personne qui ne pratique aucune activité physique. En effet, certains nutriments seront indispensables tandis que d’autres seront à réduire pour favoriser ses performances.
L’apport en glucide et en calorie
Bien que le sportif fasse de nombreux efforts, l’apport calorique dont il a besoin ne doit pas être trop important. Un excès de calorie n’aurait rien de bénéfique pour le sportif et pourrait même lui faire prendre du poids si l’apport est trop important. Comme l’apport calorique permet de déterminer la performance énergétique du sportif, il faudra donc veiller à ce que ce dernier soit totalement ajusté à ses besoins. Il en est de même pour les glucides qui pourraient augmenter l’indice glycémique trop rapidement.
Au lieu des sucres rapides qui sont souvent proposés au sportif, il est conseillé d’opter pour des glucides lents qui donneront de la force à vos muscles. Les aliments à faible IG seront idéaux avant l’effort physique. Durant les exercices et la récupération, il faudra toutefois miser sur des aliments dont l’apport en glucide est plus élevé.
L’apport en protéine
Pour un sportif, gagner en masse musculaire permet d’améliorer ses performances et son physique. Si le régime hyperprotéiné fait partie de vos habitudes, il faut savoir que ce n’est pas toujours conseillé. Cette dernière a tendance à entraîner une accumulation de protéine que les reins et le foie devra éliminer. Cette évacuation de protéine représente un travail assez important qui peut vite nous fatiguer et détériorer l’état de certains organes. Elle peut également causer l’apparition de maladies telles que la goutte ou des troubles rénaux. La quantité de protéine journalière conseillée pour le sportif va de 0,8 et 2g/kg.
Le jeûne, l’ennemi des sportifs
Les sportifs associent généralement leurs exercices physiques à un régime alimentaire assez strict. Cela implique parfois de réduire la quantité des plats voire de sauter certains d’entre eux. Le petit déjeuner et le dîner sont ceux que le sportif néglige le plus souvent. Si certains estiment que cela aide à améliorer les performances de son corps cela est tout à fait faux. En effet, le jeûne a pour conséquence de réduire l’apport énergétique dont bénéficie le corps.
Dans le même temps, elle favorise l’acidification du corps, ce qui peut provoquer l’apparition de nombreuses maladies. Il est donc tout à fait déconseillé de sauter des repas pour les sportifs. Ceux qui souhaitent perdre du poids pourront toutefois réduire la quantité de nourriture qu’ils consomment pour obtenir un déficit calorique sans pour autant mettre leur santé en danger.
Images : numerama.com, soreltracyetcie.com